Le site du tour du monde à vélo de Guillaume Neron

"L'ARRIVEE AU MOZAMBIQUE"		1 - Carte du Mozambique 2 - L'arrivée au Mozambique 3 - Vilanculos (numéro 1 sur la carte) 4 - Je retrouve les Norvégiens à Vilanculos 5 - Inhambane (2) 6 - Tofo, la plage d'Inhambane 7 - La route vers Maputo (entre les points 2 et 6)
Regard d'enfant à l'arrivée au Mozambique. Ces yeux verts dans un regard d'enfant m'ont fait prendre conscience du passage au Mozambique. La présence des blancs est un peu plus marquée ici partout, dans les églises, les villes, et même les métis qui ont des traits plus européens qu'ailleurs.
		Le premier village. Dans le premier village, toujours au bord de la piste, toujours dans des immensités arides, je m'arrête pour manger des tartines de confiture. Aussitôt tout le village vient me voir. Amusant, eux aussi ouvrent des grands yeux curieux devant tous mes gadgets d'aventurier.
La foule. Cette partie de la piste est très sauvage, chaque petit village est une surprise renouvelée devant la pauvreté et le dénuement des habitants. J'adore rouler dans ce genre de paysage, la piste c'est beaucoup plus intéressant que les grandes routes droites.
		La piste. Et la piste continue, 4 jours déjà, la forêt devient plus dense et les villages plus distants.
Le pont sur le Zambèze. Etape importante du voyage, je traverse le Zambèze, le plus grand fleuve d'Afrique. Le pont fait 8 kms de long, pas mal, sur une ligne de chamin de fer désafectée.
		Le pont sur le Zambèze.
Un fort portugais. Les gens du village m'ont fait comprendre qu'il y a une ruine grecque tout près, j'avais quelques doutes alors ils m'y ont conduit. C'est en fait un reste modeste de fort portugais qui défendait le pont sur le Zambèze. Il y a eu la guerre dans ces pays en 14-18 et 39-45, il ne faut pas l'oublier, et depuis le Mozambique a connu 10 ans de dure guerre civile.
		Un fort portugais.
L'église. Cette grande église est une mission, le père supérieur, espagnol, est en poste depuis 40 ans. Ils m'accueilleront, me nourriront et me logeront dans la plus pure tradition missionnaire. J'ai l'impression de rêver tant ce genre de choses n'arrive que dans les films, et encore, les films qui parlent d'un passé lointain...
		Le bus. Après 250 bornes de piste, je finis par retrouver la route, et pour fêter ca je décide d'aller me reposer quelques jours au bord de la mer, et comme il me reste 600 kms sans grand intérêt avant la prochaine plage, je prends le bus.
Le bus - on charge les chèvres.
		Le bus - les petits vendeurs. Comment faire pour se nourir quand le bus qui part à 6 heures du matin arrive à 15 heures ? Il suffit de demander aux petits marchands qui se jettent sur le bus à chaque arrêt. SUITE

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