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"KENYA"

Carte du Kenya Le parc Masai-mara Le parc Nakuru Le lac naivasha Les Masai

Capitale : Nairobi.

Distance à vélo : 300 kms.
Durée : 10 jours.
Date : Septembre 2002.

Les numéros sur la carte correspondent à des endroits remarquables brièvement décrits plus bas. Pour plus de précisions sur certains sujets, vous pouvez cliquer sur les liens ci-dessous ou les numéros du haut de la page.

1 - Carte du Kenya
2 - Les animaux du Masai Mara(numéro 1 sur la carte)
3 - Les animaux du parc Nakuru(numéro 2)
4 - Le lac Naivasha(4)
5 - Les Masai(5)

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Plaine du Masai-mara


La plaine du Masai-mara.
A l'arrivée de l'avion au Kenya, les galères commencent. La pate qui tient le dérailleur arrière de mon vélo s'est tordue. Je mets deux heures a la redresser avec des gros tubes de métal fournis par le personnel de l'aéroport. C'est le début de l'aventure. Puis il me faut afronter le flot de la circulation en direction des immeubles du centre-ville. Je suis vaguement perdu, j'ai tous mes repères à reprendre et je suis naif comme un enfant devant les incessantes sollicitations des locaux. Je me fais embarquer au huitieme etage d'un immeuble chez des vendeurs de safari. Apres tout c'est une bonne idée. Je négocie. Pour 220 dollars, je vais commencer mon voyage en minibus a toit ouvrant plutot qu'en vélo. Ca commence par deux jours dans le Masai. La route est défoncée, le voyage est un enfer, c'est plus confortable en vélo. Par contre tout de suite il y a la récompense, avec des paysages de grandes plaines brûlées de soleil et des petits volcans qui forment la rift vallée. Et bien sûr il y a les animaux.


Les berges du lac Nakuru.
Après deux nuits sous la tente et trois jours de visite dans le Masai-mara, j'ai compris ce qui fait le charme de l'Afrique. Il me reste un parc, plus au Nord, compris dans le safari, le lac Nakuru. C'est un parc bien plus petit mais c'est une réserve de rhinocéros blancs. Excitant. Dans l'intervalle je me rends compte que j'ai oublié un de mes sacs au camping, et trop tard pour faire demi-tour, en plus il y a bien 200 kilomètres de pistes. Le guide me promet que je le récupérerai à Nairobi mais j'ai comme un doute, et une grosse angoisse. Enfin, ca m'empèche pas de profiter des animaux du parc Nakuru.

Sur les berges du lac Nakuru

Le lac vert au milieu d'un cratère


Le lac vert.
Le safari se finit sur les berges du lac Naivasha. Je récupère mon vélo que, pour ne pas géner, j'avais été obligé de laisser dans un restaurant d'un ami du guide. Dur de faire suivre toutes mes affaires. Nous sommes dans un camping avec un couple d'anglais qui m'ont accompagné pendant le safari. Dans ce camping le soir les hippopotames sortent de l'eau et broutent entre les tentes. Ambiance. Pour reprendre gentiement le vélo je lui propose une virée à un lac vert au milieu d'un cratère de volcan. La zone du rift est farcie de volcans et de lacs. Ca se révèle vite une aventure avec de la piste, des giraffes, des zèbres et des antilopes en dehors des parcs et des petits sentiers au bord du cratère. Récompense suprème, un restaurant délicieux au bord de l'eau avec des oiseaux et des singes partout. Une image du paradis.


Hell's gate parc.
Près du lac Naivasha il y a un parc ou on peut faire du vélo, ca c'est un vrai plaisir, enfin la liberté d'aller ou je veux, à mon rythme, et de voir de près les animaux et le paysage. Inutile de dire que j'y passe toute la journée. En bas des falaises, en tout petit, c'est mon vélo.

En vélo dans le Hell's gate parc

Un Masai sur la route


Un Masai sur la route.
Après le safari en minibus puis en vélo, une bonne semaine s'est écoulée. Je reprends la route de Nairobi, et, pour mon premier jour de vélo je tombe 120 kilomètres. Il faut dire que la route est monotone, terriblement monotone, toute droite, avec un paysage qui ne change presque pas. Dur. Heureusement il y a les villages des Masais, un peuple sauvage et authentique.


Le kilimandjaro. Pour se guider vers la Tanzanie, c'est facile, il suffit de viser le Kilimandjaro, la plus haute montagne d'Afrique avec près de 6000 mètres. Elle reste en vue pendant quatre jours, à près de 100 kilomètres de distance. Au passage de la frontière je trouve aussi l'énergie qui me manquait pour affronter les grandes plaines sous la forme de deux cyclistes norvégiens. Ce sera le début d'une longue amitié et de 15 jours vécus en commun. Ca fait du bien un peu de compagnie.


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Le kilimandjaro